Perdigal, en occitan, c’est le perdreau, une perdrix rouge de moins d’un an, l’oiseau de nos colline qui vit en compagnies et qui piète dans les rangs de vignes et décolle en longs vols planés.

Pendant la soulenque (fête de fin des vendanges ) fin septembre dernier, nous commentions la révolution que constituait pour nous le changement radical de vinification de notre carignan, et la nécessité de changer le nom. Ce rouge-là, en aucun cas ne pouvait s’appeler Pantèga. Fidèles à notre habitude, nous cherchions donc une bestiole, un oiseau, ou un animal pour incarner la légèreté, la jeunesse, la finesse de notre nouveau vin. C’est à ce moment là que le cousin Gérard (Gégé pour tout le monde) qui écoutait d’une oreille distraite nous a dit : « o te cal apelar perdigal » (il te faut l’appeler perdigal). Et cela a été tout de suite une évidence pour tout le monde. C’était tout à fait ça.

 

 

Perdrix rouge : Alectoris rufa

La Perdrix rouge occupe les milieux secs, ouverts ou semi-ouverts, cultivés ou incultes, souvent sur pentes. Dérangée, elle court se mettre à couvert plutôt que de voler. En présence d’un rapace, la Perdrix rouge se contente souvent de s’aplatir au sol et de demeurer immobile. Son plumage, par ses teintes et ses dessins, lui assure un excellent camouflage au cœur de la végétation basse.

La Perdrix rouge est un oiseau volontier grégaire. En dehors de la période de reproduction, on la trouve en petites troupes craintives nommées compagnies formées de 15 individus et pouvant atteindre une 40e d’oiseaux voire plus suivant le temps.
Vol bas et rapide, assuré par des battements d’ailes énergiques très rapides et comportant quelques brèves phases planées sur la lancée dans les pentes. Elle vole surtout quand elle est dérangée et surprise. Toute la compagnie peut s’envoler dans le même temps.
Source : https://www.oiseaux.net/oiseaux/perdrix.rouge.html